Amakoyi

Amakoyi : « L’obscurité me prive de tout »

    Il y a des manques qui durent toute la vie. Des deuils dus à la perte de certaines facultés à cause d’une maladie ou d’un handicap. Ils sont souvent très douloureux. Une perte d’une profondeur insondable. Sans doute la ressentez-vous vous-mêmes ou existe-t-elle dans votre entourage ?

    Habitant au village de Lonkala en RD Congo, Amakoyi (67 ans) lui aussi ne connaît que trop bien cette souffrance. Il y a trente ans, il gagnait encore sa vie comme agriculteur. L’usage de ses yeux lui était donc essentiel.

    AmakoyiDepuis, sa vision s’est troublée de plus en plus. Dans son regard se cache un voile de tristesse. « La tristesse et la peur arrivent par vagues. Attendues et inattendues. Parfois, elles se calment pendant un certain temps puis reviennent avec force, » déplore-t-il.

    Mais un jour, un bateau accoste près de chez lui. À son bord, des médecins itinérants de la clinique ophtalmologique de Mbuji-Mayi, en RDC.

    Ces médecins diagnostiquent chez Amakoyi une cataracte bilatérale. Ils le prennent sur leur bateau et naviguent pendant sept heures jusqu’à la clinique. Au cours d’une brève opération de routine, les cristallins troubles de ses yeux sont remplacés par des lentilles artificielles.

    Au retour, son voyage ressemble à un conte de fées… Tout ce qu’il avait perdu il y a longtemps, il le retrouve au fil de la rivière : la vue, le bonheur, la jeunesse et l’avenir.

    En Afrique subsaharienne, plus de 5,1 millions de personnes comme Amakoyi sont atteintes d’une forme de cécité pouvant être soignée. Chaque année, nos chirurgiens rendent la vue à près de 22 000 personnes.

    Avec 52 euros, vous offrez une opération de la cataracte à une personne, comme Amakoyi. Faites un don dès maintenant.

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    Photos : © András D. Hajdú