Séraphine

Séraphine ne craint plus le glaucome 

    Séraphine a 52 ans et vit à Kamonyi au Rwanda. Depuis quelques temps, elle remarque que sa vision diminue de plus en plus. Elle ne s’en est pas rendu compte tout de suite, mais désormais, elle a du mal à effectuer des tâches qui lui paraissaient simples auparavant. 

    Séraphine qualifie son problème de vue de « fardeau de la famille » car il l’empêche de s’occuper des siens, notamment de sa mère âgée. Habituellement toujours prête à aider les autres, sa vie quotidienne devient de plus en plus difficile. 

    Elle parle de ses difficultés à des voisins, qui l’encouragent à aller se faire soigner à la clinique ophtalmologique de Kabgayi. Sur place, un ophtalmologue examine ses yeux. « Le médecin m’a diagnostiqué un glaucome, » explique-t-elle. « Je ne savais rien de cette maladie. »  

    Heureusement que Séraphine s’est rendue à la clinique car elle a pu stopper les dommages irréversibles de sa maladie oculaire. « L’équipe m’a opérée immédiatement et m’a donné des médicaments pour éviter que ma vision ne se détériore davantage. » 

    Aujourd’hui, bien que ses yeux soient toujours endommagés, elle ne craint plus que sa maladie dégénère en cécité complète. Séraphine a retrouvé le sourire et s’est fixé un nouveau but : « Je vais parler de cette maladie autour de moi. Je pourrai ainsi éviter à d’autres de subir ce que j’ai vécu. »  

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